Cette semaine, je lis, entre autres livres, « De la race des Seigneurs » de Alain-Fabien DELON. Je ne peux, bien sûr, faire fi de l’image que son père a si longtemps et si souvent véhiculé… Je retiens donc, à la page 31, l’extrait suivant:

Nous avons ce truc-là, chez les Delval, ce sourire à décrocher les étoiles. Papa m’a transmis ça : une manière d’être, une lueur dans le regard, ce qu’on appelle une gueule. Belle gueule. Il aurait pu avoir n’importe quelle femme. D’ailleurs il les a toutes eues, mais aujourd’hui il est seul. Seul à en crever dans son immense château, à tourner avec ses chiens, à contempler les décombres de sa gloire ; comment peut-il avoir été si adulé, admiré, porté aux nues, et se retrouver parfaitement seul, sans une femme pour lui tenir la main, à l’hiver de son existence ? 

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