equilibriste2

Je voudrais avoir cette posture du funambule qui avance à pas glissés sur le fil de la vie en fondant son équilibre sur la longueur de son balancier. Plus il peut le porter long, plus il peut prendre appui sur des extrêmes opposés et trouver l’équilibre des forces contradictoires. C’est alors qu’il trouve sa sécurité et ose affronter le danger en toute sérénité.

La vie, la rumeur, les médias, l’instinct, l’habitude, la lâcheté nous poussent souvent à prendre des positions tranchées. On doit être pour ou contre, blanc ou noir, salé ou sucré, jeune ou vieux beau ou moche, gros ou mince, pour les uns et contre les autres! Entre les contraires, le vide, le trou, l’absence de nuance.

Pourtant, le vrai courage en philosophie est de pouvoir penser pluriel. Non ce pluralisme des idées qui accepte sans analyse, sans filtre et sans critique tout et son contraire, mais cette pensée plurielle, ouverte, questionnante et réfléchie qui, avec sagesse et rigueur, relie les points de vue, les soupèse, et surtout tente de les articuler dans une dynamique toujours risquée mais toujours exaltante.

Je voudrais, comme le funambule ne pas magnifier les extrêmes, mais prendre appui sur eux pour me construire une position d’équilibre!

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