
De Lisa Gardner
Editeur: Albin Michel (30/09/2015)
ISBN: 978 2226 319 234
Ma cote: 5 / 10
Mon avis:
De la même auteure, j’avais lu « Preuves d’amour » et « Le septième mois ». En ouvrant «Famille parfaite », je pensais entrer dans un de ces thrillers signé Gardner tant mis en avant par la presse américaine. En fait, contrairement à beaucoup d’autres lecteurs, je ne me suis pas senti happé par un thriller. Je suis resté avec un roman. Juste un roman, pas désagréable à lire, sans plus ! Ressenti lié à mon propre état, ma fatigue, une somnolence cérébrale personnelle? Peut-être. Peut-être pas. Je remarque que cette auteure habituellement cartonne et que moi, je n’accroche pas vraiment. Je ne sais trop pourquoi.
Raconter l’histoire serait stupide et donc je me contenterai de la situer dans le New Hampshire et d’y inclure une famille parfaite comprenant un père, self made man américain à la tête d’une entreprise qui brasse des millions de dollars, Libby, l’épouse, artiste bricoleuse en bijoux de fantaisie et Ashlyn, leur fille ado, pleine de colère et de révolte vis-à-vis de ses parents qui ne lui parlent plus depuis trop longtemps. La famille a disparu, un kidnapping ? Sans doute !
Face aux ravisseurs aussi violents que déterminés, les lecteurs retrouveront D.D. Waren, enquêtrice et Tessa qui, cette fois, est détective privée. Ajoutez Wyatt, un flic des champs (je veux dire un flic ‘pêche-chasse-forêt’ qui connait le terrain, utilise plutôt son intelligence que tous les moyens techniques dont disposent les flics des villes… OH, la vilaine caricature sans nuance!). A mes yeux c’est la paire Tessa et Wyatt qui tire le mieux son épingle du jeu. Avec la complaisance de D.D. Waren, ils arriveront à des résultats bien plus intéressants que le F.B.I. Comme quoi, une fois de plus, le cliché des guerres de polices est bien présent dans ce genre littéraire mais ce n’est pas la haute technologie qui sauve tout !
A part cela, pas d’originalité à déclarer dans le schéma narratif. On lit, on devine, se trompe (un peu), s’y retrouve (facilement) et, avec l’auteur (et même souvent avant lui) on arrive à la conclusion qui s’impose.
Mais, bon sang, mais bien sûr ! C’est…[Coupez !]
Ce qu’en dit l’éditeur:
Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamour : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… une vie de rêve. Jusqu au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?