
De Pierre Lemaître
Les références:
ISBN : 978 2702 139 752
Éditeur : CALMANN-LÉVY (07/01/2009)
Ma cote: 7 / 10
Mon avis:
Avec « Robe de marié », Pierre LEMAITRE signe un polar qui prend le lecteur par la main pour le mener de l’anormalité à la folie. Folie de Sophie qui, chaque jour un peu plus, perd pied, s’égare, oublie l’impensable et se torture l’esprit avec des rêves assassins… mais ne sont-ce vraiment que des rêves? Folie de Franz, observateur redoutable, assoiffé de vengeance et manipulateur sans scrupule ni limite… mais est-ce vraiment lui le manipulateur?
Avec une écriture rapide, courte, saccadée, haletante, une accumulation de ‘toujours un peu la même chose’ mais ‘jamais tout à fait pareil’, avec, à chaque situation, ‘un degré de folie en plus’, Pierre LEMAITRE fait monter la pression. Il nous balade dans le triangle infernal du jeu dramatique. En alternance, bourreau, victime … qui est qui? Ne serait-ce pas plutôt l’inverse? Y a-t-il seulement un sauveur dans cette histoire?
Un bon moment de lecture. Un bon polar à lire pour tous les amateurs du genre … Et, sans conteste, une porte d’entrée grande ouverte pour ceux qui voudraient découvrir Pierre LEMAITRE!
Ce qu’en dit l’éditeur:
Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence: mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape…
Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.
Avec « Robe de marié », dont on comprendra le titre dans les dernières pages, Pierre Lemaitre livre un polar parfaitement orchestré où le mal n’épargne personne.
Allan Kaval, Marianne
Une fable cruelle et amorale sur le harcèlement et la vengeance.
Philippe Lemaire, Le Parisien.