De Olivier ADAM

Edition: Pocket

ISBN: 978 2266 168 525

Ma cote: 2/10

Mon avis:

Ayant envie de lire « Peine perdue », j’ai décidé, au préalable, de découvrir son auteur, Olivier ADAM, par la lecture de son premier roman, « Je vais bien, ne t’en fais pas » (Ed. : le Dilettante, 2000, paru depuis chez Pocket, 11109). Je n’ai pas aimé. L’écriture s’apparente à celle d’un script de cinéma. Des phrases courtes, le plus souvent dans une structure grammaticale basique, la juxtaposition de plans à prendre … et à laisser aussitôt, une histoire qui s’écrit en 57 chapitres qui ne sont tout au plus que des scènes, la plupart ne faisant pas plus d’une page. de plus, ce récit découpé à l’extrême se permet la répétition des scènes ‘Chaplinesques’ à la caisse du Shopi … Oui, on a compris! le boulot de caissière est répétitif et les papotages au ras des pâquerettes entre caissières sont de nécessité publique si on veut éviter l’explosion de Burn out dans cette catégorie de travailleurs. Je tâcherai de m’en souvenir lors de ma prochaine montée d’impatience à la caisse d’un super marché ! Qu’on me comprenne bien, dans la vie, j’ai beaucoup de respect pour ces travailleuses. J’avoue en avoir moins pour l’abus d’artifice d’écriture qu’utilise l’auteur en matière de répétitions.
Bref, je croyais découvrir un livre, je n’ai visionné qu’un film. Aucun espace de résonance, pas de place au lecteur pour entrer dans une complexité de la vie, des personnages, de leurs quêtes. On a, paraît-il, tiré un film de ce roman, cela me semble évident. L’adaptation n’a pas été trop compliquée, à mon avis ! Mais de roman, il n’y en a pas… Dommage !

Ce qu’en dit l’éditeur:

Que peut-on attendre d’un frère aimé et admiré, disparu brutalement à la suite d’une querelle avec le père, sinon quelques nouvelles ?

Un simple mot, comme « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Ce serait à peu près suffisant pour rassurer Claire, l’héroïne du premier roman d’Olivier Adam.

En attendant un hypothétique retour, la jeune femme a quitté la banlieue pour être caissière dans un supermarché de Paris. Un travail sans importance pour une jeune femme sans importance. Une manière de penser à autre chose, entre deux rencontres anodines et dérisoires.

Olivier Adam a bâti son récit original sur la fuite de ce frère, prétexte pour parler tout doucement de la disparition, de l’absence, du mal-être.

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