
Par Michel Houellebecq
Editions: Flammarion (septembre 2010)
ISBN: 978 2081 252 937
Ma cote: 4 / 10
Ma chronique:
De Houellebecq, j’ai lu quelques livres. N’en ai aimé aucun !
Non seulement je me suis vu confirmer les diarrhées verbales de mauvais goût qui ne masquent pas la constipation d’idées développées dans ses bouquins mais, cette fois encore, je n’ai ressenti aucune envie de rentrer dans les propos, les idées de l’auteur tant je le trouve agressif, négatif et dérangeant dans son entreprise de démolition systématique de la chose humaine. Houellebecq en a fait sa griffe, sa vision est à l’infini noyée dans un cafard morbide. Il ne laisse aucun espoir à la construction d’un monde à venir, d’un monde à vivre.
Je n’arrive pas à comprendre les chroniqueurs, les lecteurs qui se délectent de sa prose, lui attribuant une écriture tellement poétique, tellement vraie, un humour tellement subtil ou un choix des mots tellement approprié à dépeindre la vérité de nos quotidiens. Où vont-ils lire l’humanité tellement juste de ses personnages ? Et l’humilité tellement grande d’un auteur capable d’une telle auto-dérision ? Ce n’est pas possible, ils ne doivent pas lire le même Houellebecq que moi pour lui attribuer le titre tellement usurpé de ‘Plume littéraire’ !
C’est, chez lui comme chez ses lecteurs et chroniqueurs dévoués tellement ‘tellement’… que je fais, ici, le serment de ne plus jamais lire un Houellebecq de ma vie. Je gage qu’ils se passeront parfaitement de moi et de mes commentaires et moi, moi j’en serai tellement plus heureux et libéré !
Ce qu’en dit l’éditeur:
Si Jed Martin, le personnage principal de ce roman, devait vous en raconter l’histoire, il commencerait peut-être par vous parler d’une panne de chauffe-eau, un certain 15 décembre. Ou de son père, architecte connu et engagé, avec qui il passa seul de nombreux réveillons de Noël. Il évoquerait certainement Olga, une très jolie Russe rencontrée au début de sa carrière, lors d’une première exposition de son travail photographique à partir de cartes routières Michelin. C’était avant que le succès mondial n’arrive avec la série des « métiers », ces portraits de personnalités de tous milieux (dont l’écrivain Michel Houellebecq), saisis dans l’exercice de leur profession. Il devrait dire aussi comment il aida le commissaire Jasselin à élucider une atroce affaire criminelle, dont la terrifiante mise en scène marqua durablement les équipes de police. Sur la fin de sa vie il accédera à une certaine sérénité, et n’émettra plus que des murmures.
Je n’ai jamais eu envie de le lire, et ne l’ai jamais fait. Je vois que je ne loupe rien ! 😉
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A vrai dire, c’est un des écrivains qui alimentent un polémique autour de chacun de leurs bouquins. Houellebecq, certains aiment, d’autres pas. Je suis franchement du côté des autres.
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Sans l’avoir jamais lu, je suis aussi de ce côté 😉
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J’aime Houellebecq (son style… et le mien n’échappe sans doute pas à son influence).
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C’est effectivement probable. Avec, chez toi, plus de vocabulaire que chez lui.
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